« L’identification n’est que la porte d’entrée du naturalisme et j’ai le sentiment d’être resté sur le seuil. Toute ma vie, j’ai fait des listes. J’ai identifié, oiseaux après oiseaux, par centaines, par milliers, apprenant au passage quelques faits sur leur biologie. Mais que sais-je vraiment de la vie des animaux que j’observe, au-delà de
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La saison de la vodka
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Observateur observé
Nous sommes mercredi dernier. Je pars pour deux jours dans les montagnes, les mêmes montagnes où j’avais surpris un élan il y a quelques semaines de cela. Je veux revoir le grand cervidé mais je termine le premier jour complètement bredouille. J’ai parcouru la zone en tous sens : pas âme animale qui vive. Le
Dans le coin de l’œil
Il y a une part d’instinct dans certaines observations. J’ai passé la journée à chercher. A l’œil nu, aux jumelles, j’épluche les angles de ces tourbières rocailleuses. Aucun animal ne semble vivre ici mais il sont pourtant là. Quelques traces, quelques laissées. Et puis, c’est si vaste et paisible. Je ne peux pas imaginer que
Sur le seuil
« L’identification n’est que la porte d’entrée du naturalisme et j’ai le sentiment d’être resté sur le seuil. Toute ma vie, j’ai fait des listes. J’ai identifié, oiseaux après oiseaux, par centaines, par milliers, apprenant au passage quelques faits sur leur biologie. Mais que sais-je vraiment de la vie des animaux que j’observe, au-delà de